L'histoire des élections municipales
Au début, les élections avaient lieu tous les deux ans, aux années paires, et tous les conseillers étaient alors sortants. La période de mise en nomination avait lieu entre 10 et 11 heures, le deuxième lundi de janvier. Une fois cette période écoulée, on procédait au décompte. Si le nombre de personnes nommées égalait le nombre de sièges vacants, ces personnes étaient déclarées automatiquement élues.
Par contre, s’il y avait plusieurs candidats pour le même siège et qu’au moins cinq électeurs demandaient la tenue d’un « poll », ce dernier était ouvert. La votation cessait lorsque l’on se rendait compte qu’aucun vote n’avait été enregistré depuis au moins une heure. On procédait alors au dépouillement du scrutin et le président proclamait les candidats élus. Si, par ailleurs, moins de cinq électeurs demandaient de tenir un « poll », le président d’élection procédait alors à l’élection par vote oral des personnes présentes dans la salle. La première élection par vote secret a eu lieu en janvier 1921.
Cette procédure quant au choix du maire changea cependant à partir de janvier 1916 alors que la population fut conviée à nommer son maire. À compter de 1950, les élections municipales se déroulèrent dorénavant en mai et, à partir de 1969, le premier dimanche de novembre.
Avant 1989, l’élection municipale était bisannuelle, en alternance pour chacun des membres du conseil. Depuis 1989, tous ont un mandat de quatre ans et, depuis 2005, les élections municipales ont lieu en même temps, soit le premier dimanche de novembre à travers le Québec.